HOMINUM REVELIO Isabella B. McArthur
Messages : 19 Coupe des Maisons : -73 Date d'inscription : 18/09/2011
Qui êtes-vous? Âge:: 16 Votre Baguette:: Ventricule de dragon, Surreau , 34, 5 cm. Votre clan: Nathan
| Sujet: Mes ptites créations à moi Ven 7 Oct - 23:14 | |
| EXCLUSIF ; voici un très court extrait du roman que je viens tout juste d’entamer! Si vous avez des suggestions ou des commentaires à me faire à ce sujet je suis très ouverte :) - Spoiler:
Notes de l’auteur.
Je me suis toujours demandé en quoi les adultes pouvaient être si naïfs à leurs propres arguments. « Non, ne t’inquiète pas chérie, il n’y a pas de monstre en dessous de ton lit ». Ensuite, il relève ta couverture et se mettent à quatre pattes pour te prouver à quel point tu as été stupide de croire qu’une bête dangereuse vivait réellement en dessous de toi. Où bien, ils ouvraient les portes de ton garde-robe sans se soucier qu’il y avait peut-être réellement un monstre caché dans tes vêtements, entrain de ruminer d’obscures pensées pour te faire la peau. Mais toi, tu te demandais « Si jamais il y avait réellement un monstre et qu’il sautait sur papa? » Et que ferais-tu, si cela arrivait vraiment? Tu n’en avais aucune idée, parce que tu savais, au fond de toi, que les monstres n’existaient pas. Mais d’où vient ce doute de toi-même? Des « Il n’existe pas de monstre, tu ne dois pas avoir peur de ça. » Même si ce n’est pas vrai, laissez-nous un peu rêver! Et si on en avait assez, nous, de notre vie monotone? Un monstre dans une garde-robe, il me semble que c’est un bon moyen de laisser divaguer notre imagination. Qui n’a jamais voulu simplement s’endormir et se laisser aller… ailleurs, dans un monde meilleur? On a beau m’avoir assuré que je serais plus mature à tel ou tel âge, mais j’ai toujours pensé que plus l’on vieillit, moins l’on est allumé malgré tout ce que les autres racontent. La force n’est non dans la vieillesse, mais bien dans la naïveté de jeunes enfants qu’on qualifie de trop petit pour ce grand Univers. Mais la vérité est que la grandeur n’a rien avoir avec le physique ou l’âge. Nous, êtres humains que nous nous autoproclamons adultes, ne sommes que de vulgaires marionnettes qui se laissent contrôler par notre entourage. Un enfant est beaucoup plus grand qu’un adulte à mon sens. Il pose des questions sans jamais s’en lasser. Il peut passer des heures à prétendre qu’il est un super-héros où une princesse sans se laisser emprisonner par des inhibitions non-justifiées. Un enfant est un excellant acteur : Il pleure des larmes de crocodiles et il feint la politesse pour obtenir ce qu’il veut. Il est un lecteur hors-paires : « Pourquoi fais-t-il ceci? Pourquoi est-ce qu’il va là-bas? ». Sans parler qu’il est la chose la plus honnête qu’on ait connue sur terre : « Pourquoi as-tu un énorme bouton repoussant sur le bout du nez? » … Mais encore! Sommes-nous assez aveugle pour penser qu’ils n’ont rien d’intéressant à nous apprendre, nous, les adultes, les sages, ceux qui en ont vécus, qui se sont battus, qui ont vécu la misère et qui ont connues de telles atrocités? Notez mon sarcasme, cher lecteur, car ce récit n’aura rien pour vous, les adultes. Pour une fois, ce sera un vrai héro. Quelqu’un qui lui, pourra se vanter d’avoir vécu. Mais il ne le fera pas. Pourquoi?
Parce que c’est un enfant.
Épilogue.
Dans une petite maison de banlieue vivait une famille de deux enfants et de parents assez occupés. À chaque matin, ils se levaient de bonne heure, prenait leur petit déjeuner et emmenait les enfants à la garderie. Comme toujours, ils se rendaient chacun de leur côté au bureau, là où ils restaient jusqu’à 7h du soir. Par la suite, ils revenaient chez eux pour déguster un repas fait par la gardienne d’origine marocaine, qui les accueillait toujours chaleureusement. « Bonjour M. et Mme Brisebois. Vous avez passé une belle journée? » Leur disait-elle de son accent arabe, tout préparant ses affaires pour retourner dans sa maison qu’elle tentait de faire tenir avec ses moyens plutôt médiocres. Mais pourtant, il y avait quelque chose d’anormal chez cette famille. Certes, eux-mêmes n’en savait rien, jusqu’au beau jour où la surveillante de la garderie téléphona à Monsieur et Madame Brisebois au sujet de leur fille cadette : Laurence. Pourtant, cette jeune fille avait toujours été calme comme une image et très simple. Elle ne pleurait, n’hurlait, ne se plaignait jamais. Surtout comparé à sa sœur ainée, Kayla, qui, quant à elle, était une vraie chipie. Jamais on ne pouvait la faire cesser de parler et lorsqu’elle désirait quelque chose, elle s’arrangeait pour l’avoir. « Oui, bonjour? C’est Rosalie, de la garderie. En effet j’appelle au sujet de votre fille Laurence… C’est un peu étrange mais moi et les autres administrateurs de l’établissement ont jugés que nous devions vous faire part des évènements récents. » Il y eut un long silence où la tension était si présente qu’on aurait cru pouvoir la toucher du bout du doigt. « En effet, votre fille semble souvent dans la lune… De plus, elle parle au vide. Ou en tout cas, elle tente d’y adresser la parole. Bien entendu, il est normal à cet âge d’avoir quelques amis imaginaires… Mais je ne pense pas que ce soit de cet ordre. Parfois, son ami imaginaire – appelons-le comme ça pour l’instant – lui oblige à faire ou ne pas faire certaines choses. Par exemple, la dernière fois, elle s’était précipitée dans la cuisine sans aucune raisons. On lui a demandé ce qu’elle faisait et elle n’a pas voulu répondre, jusqu’au moment où elle trouva le tiroir des ustensiles. Évidemment, nous l’avons pris et nous l’avons ramené avec les autres, mais elle semblait prise de panique... » La journée d’après, les parents avaient pris leur premier congé depuis des années. Ils ont emmenés Laurence voir un psychiatre. Mais évidemment, cela ne servait pas à grand-chose vu son très jeune âge, et son incompréhension totale envers le monde si grand des adultes. Ce ne fut que 4 ans plus tard, lorsqu’elle atteignit ses 5 ans, qu’elle fut diagnostiquée comme schizophrène. Lorsque la jeune fille fut en âge d’aller à l’école, ses parents la placèrent dans un établissement spécialisé. Ils lui administraient une dose de médicaments que Laurence allait recracher un peu plus loin dans un lavabo ou bien dans une des toilettes malpropres. En effet, l’école St Aubern’s n’était vraiment pas en bon état. Elle n’inspirait pas grand-chose de bon vue de l’extérieur et encore moins de l’intérieur : les clôtures étaient rouillés et déconfites, alors que le gazon jadis verdoyant ressemblait beaucoup plus à de la paille. Les fenêtres de l’établissement étaient malpropre, brisées ou encore quelqu’un avait gravé quelque chose là. Mais les parents de la jeune fille ne recevaient pas un salaire avantageux, et déjà que les médicaments leurs coutaient la peau des fesses, Laurence devrait se contenter de cet endroit qu’elle détesterait tant pour le restant de sa scolarité. La cours d’école comportait trois balançoires qui grinçaient lorsque les vents les heurtaient ainsi qu’un bac à sable infesté par les araignées et d’autres petites bestioles. Même un enfant qui avait des troubles mentaux ne s’y serait pas aventuré.
1. Le soir, Laurence revenait à la maison sans dire un mot, conformément à l’habitude. Elle était extrêmement réservée depuis toujours et fuyait le regard des passants dans la rue lorsqu’elle réussissait à convaincre ses parents qu’elle était parfaitement capable de mettre un pied devant l’autre. Lorsqu’elle monta à sa chambre, elle se coucha sur le dos, fermi les yeux et revécu une deuxième fois sa journée. À l’école, elle était plutôt dans la moyenne du haut de ses 11 ans. Les jeunes arrivaient vers l’âge de 6 ans et se faisait libérer de cet horrible endroit seulement s’ils étaient qualifiés comme guérit où qu’ils atteignaient les 18 ans d’âge mental. D’ailleurs, certains adultes de 25 ans y étaient toujours, leurs troubles mentaux les ramenant à leur âge de 17 ans. Mais elle avait beau être dans les âges moyens, elle se faisait toujours une peur bleue lorsqu’elle passait dans le corridor du 5e étage : le plus redouté de tous. Il était conseillé d’y passer accompagner juste au cas où, mais Laurence n’avait pas d’amis. En fait, elle ne voulait pas d’amis. Les élèves étaient très souvent instables et des fois, on se demandait ce qui se passait dans la tête de l’autre. Alors pour sa propre santé, Laurence s’obligeait à faire l’hermite. Elle était la fille la plus saine d’esprit de toute cette école. En fait, la jeune fille cadette était saine d’esprit, d’après elle. Seulement, les docteurs, les parents, les autres s’obstinaient à s’entêter et à ne pas écouter ce qu’elle avait à dire. Lorsqu’elle avait traversé le corridor du 5e étage – en prenant soin de se dépêcher pour le parcourir – elle trébucha dans un lacet détaché. Elle s’était rassit sur ses genoux, tout en reprenant ses bouquins dans ses bras. Elle avait déjà parcouru le quart du corridor. Il ne fallait pas s’arrêter. C’est alors qu’elle entendit des pas derrière elle. Ils étaient lointains, mais s’approchait à un rythme alarmant. Terrifiée, elle se remit debout sur ses pieds et jogga en direction des escaliers quand soudain, elle n’entendit plus les bruits de pas derrière elle. Un peu rassurée, Laurence se risqua un regard par-dessus l’épaule et faillit avoir un arrêt cardiaque. - B-bonj-jour… dit un garçon de 16 ans au regard dément. Vous a-avez d-de très beaux chev-veux! Sur ce, il lui empoigna une mèche de ses cheveux blonds-roux et se mit à l’entortiller sur son doigt, comme si les cheveux dépeignés par la chutte de la jeune fille était la chose la plus intéressante qui soit. - Est-ce q-que j-je pourrais vous en-en em-emprunter un p-peu? Demanda celui-ci en sortant une paire de ciseaux de sa chaussette. Au moment où il allait couper la longue mèche, une infirmière sortait en trombe d’une des salles, en claquant la porte derrière elle. - Aha! Te voilà Louis! Ne te sauves plus, c’est compris? Sinon je vais devoir me fâcher et tu te souviens la… Oh! Lâche donc cette petite fille, ajouta-t-elle lorsqu’elle croisa le regard humide de Laurence.
La grande infirmière brune au regard doux s’empoigna de la paire de ciseaux du jeune garçon prénommé Louis en l’enfonçant dans la poche de son sarrau blanc. Elle fit un sourire à Laurence de ses lèvres finement maquillée et la laissa, toujours un peu choquée de l’évènement. Certes, Laurence était habituée à ce genre de comportement. Mais elle était classée dans le couloir le moins pire : le deuxième. Mais pour se rendre en cours de Sciences, elle devait absolument passer par le 5e corridor ce qui lui faisait une peur bleue à chaque fois. Elle avait pitié de ces pauvres gens, mais en même temps elle aurait bien voulu éviter ce moment plutôt traumatisant.
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HOMINUM REVELIO Marc AndersonGryffondor
Messages : 136 Coupe des Maisons : -27 Date d'inscription : 08/08/2011 Localisation : Derrière toi.
Qui êtes-vous? Âge:: 12 ans Votre Baguette:: Bois: Chêne coeur: Ventricule de dragon, Elle mesure 30,2 cm! Votre clan: Les Potter
| Sujet: Re: Mes ptites créations à moi Lun 24 Oct - 16:49 | |
| J'aime les truc graphique et ton extrait =O T'as beaucoup de talents =3 |
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